La_Mouette
Nombre de messages : 465 Age : 67 Localisation : idf Date d'inscription : 02/10/2006
| Sujet: Pourquoi mon généraliste ne vient plus à domicile... Sam 10 Fév 2007 - 17:35 | |
| Je sais qu'il est débordé, qu'il s'est fait agressé... Mais il n'y a pas que ça. Saviez-vous que: - Citation :
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Dans un contexte de démographie médicale déclinante et de surcharge de travail, réduire les visites non justifiées fut pourtant un objectif consensuel entre les médecins libéraux et les caisses. Et, en octobre, l'avenant n° 14 a troqué la hausse du V (visite) contre un nouvel effort en 2007 et 2008. Déjà, en 2002, grâce à un Acbus, les partenaires conventionnels sont convenus de diminuer cette part de leur activité. Dans le même temps, les généralistes n'étaient plus tenus de répondre à toutes les demandes de visites, comme ils l'étaient auparavant. La dernière condamnation par le conseil de l'Ordre pour refus de visite date de 2002. Rapidement, la part de la visite dans l'activité des généralistes s'est effondrée, dégageant à la fois du temps médical pour les généralistes et des marges de manoeuvre pour la Cnamts qui a accepté une revalorisation de cet acte en octobre dernier. Cet avenant reste néanmois critiqué par les opposants de la convention. ... ´ Heureusement - Citation :
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En 2002, on avait créé un référentiel pour identifier les situations où la visite est justifiée, rappelle Martial Olivier-Koehret.
"Aujourd'hui, on atteint la limite inférieure. Demander une nouvelle baisse ne se justifie pas par des raisons de santé publique, c'est uniquement pour des motifs comptables. Et le généraliste est perdant financièrement. "
Au-delà de la querelle tarifaire, la question demeure posée : peut-on, sans dommage, viser l'objectif ´ zéro visite ' ? En 2001, la France était, après la Belgique vice-championne d'Europe de la visite avec près d'un acte de généraliste sur quatre au domicile du patient, contre 9 % en Allemagne et 11 % en Italie. Elle rejoint désormais la moyenne européenne avec 14 %.
C'est sans difficulté que les visites pour convenances personnelles ont cédé le pas. L'Union d'Ile-de-France a interrogé en janvier dernier les praticiens sur le sujet . Pour 72,2 % des généralistes, l'accès à la visite devait être limitée. La façon d'y parvenir étant, pour eux, ´ une redéfinition de la visite justifiée, comprenant urgence, manque de mobilité, perte d'autonomie ª (73,5 %), ainsi qu'´ une revalorisation des actes vraiment justifiés ª (63 %), voire ´ une dissuasion financière pour les visites injustifiées, accompagnée d'une campagne d'information ª (57,7 %). ...
L'intégralité de l'article (que j'ai du couper, car long) est à consulter ici http://www.legeneraliste.fr/ | |
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