J'ai été confrontée, un peu différemment, à ce pb d'endormissement au travail.
Mais j'ai informé de suite mon employeur et mes collègues de ma pathologie, et du fait que je faisais tout mon possible (à savoir me soigner et rester branchée) afin de pallier à ce pb, bien indépendant de ma volonté...
Si la qualité du travail ne se ressent pas de ces accès de somnolence, l'employeur ne peut rien dire ou faire.
Je piquais du nez sur mon bureau pendant la pause repas, et mes collègues me réveillaient en revenant.
Cette situation n'est bien sure valable que pour un travail de bureau...
Si la vigilance est remise en cause, et entraîne des pb dans le travail, il faut d'urgence prendre contact avec le médecin du travail, seul habilité à décider s'il y a un risque de santé pour l'apnéique (conducteurs d'engins, travailleurs sur machines ou chantier, etc...). L'employeur peut lui même demander l'avis du médecin du travail.
Si ce dernier juge le salarié apte, sans restriction, l'employeur se plie à sa décision., et le salarié peut reprendre son poste. Si un poste adapté est nécessaire, l'employeur doit chercher si un poste aménagé est possible... dans un délai d'un mois après contre visite chez le médecin du travail, 15 jrs minimum après la 1ère visite.
Si aucun poste adapté n'est possible au sein de l'entreprise, un licenciement pour inaptitude peut être prononcé.
Aucune sanction ne peut être mise en place par l'employeur du fait de l'état de santé de son salarié, si celui ci a pris toutes les mesures nécessaires pour se soigner, et respecte son traitement.
Seul le médecin du travail peut juger de cette situation, un salarié n'étant pas tenu de tenir informé son employeur de son état de santé.
Le médecin du travail est tenu au secret professionnel, mais peut prendre conseil auprès du médecin traitant du salarié.